Le phénomème Airbnb : à l’assaut de nos milieux de vie !

Le phénomème Airbnb : à l’assaut de nos milieux de vie !

Notre nouvelle recherche intitulée » Le phénomème Airbnb : à l’assaut de nos milieux de vie » est maintenant disponible en ligne sur notre site internet.

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Dans la présente recherche, nous faisons le point sur les nouvelles mesures d’encadrement en vigueur au Québec, à Montréal, et plus particulièrement sur le Plateau Mont-Royal. L’idée est de démêler la situation, de voir qui sont les bénéficiaires de ces règlementations, et quels effets elles ont sur la vie des locataires et des personnes résidentes. Nous présentons également les luttes qui s’organisent dans différentes villes contre Airbnb et ses concurrentes.

Depuis la publication de notre dernière étude Le phénomène Airbnb : bienfait ou calamité pour les locataires en 2016, l’important succès des plateformes d’hébergement touristique a bousculé autant les milieux de vie que les cadres législatifs. Le cheval de bataille idéologique de la multinationale Airbnb et de ses concurrentes est l’économie collaborative : « partager » sa résidence à des touristes serait un geste altruiste et solidaire. Cependant, on constate dans les dernières années que la location touristique représente surtout une occasion pour les investisseurs immobiliers de rentabiliser davantage leurs avoirs. Conséquemment, ce type de location a réduit de façon substantielle le parc de logements locatifs dans la plupart des villes. De plus, malgré les efforts mis en oeuvre par les pouvoirs politiques pour baliser les activités de location touristique, les mesures en vigueur de par le monde n’ont eu, à ce jour, que peu d’effets. 

Interdire Airbnb !

Le CLPMR défend toujours l’interdiction des plateformes d’hébergement non seulement parce que leurs activités nuisent aux locataires, mais aussi parce qu’elles contribuent à la marchandisation du logement et à la dégradation des milieux de vie. Notre position a été adoptée par deux acteurs implogo-couleurortants de la lutte pour le droit au logement, soit le Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU) et le Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ). Qui plus est, l’interdiction est une mesure désormais envisagée ailleurs dans le monde pour protéger les milieux de vie et préserver l’offre de logements locatifs de même que les milieux de travail syndiqué.