Écoeuré.es de se faire Zavrivincer

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Date : Jeudi 2 mai 2024 5/2/24 11:00
Lieu : Coin de Du Fort et Tupper dans le centre-ville

Cette manifestation a lieu dans le cadre de la Semaine de grève sociale ÉcœuréEs d’être mépriséEs: Ensemble vers la grève sociale, à laquelle participent près de 100 groupes et organisations. Nous invitons tous les groupes et la population à prendre part à cette grève sociale d’envergure : plus on est nombreux-ses, plus on met de la pression!

Les groupes de Montréal du Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ) dénoncent le rénovicteur Henry Zavriyev, désormais reconnu comme le «spéculateur en chef du Québec »,  et revendiquent aux gouvernements provincial et municipal des actions fortes pour mettre fin à son saccage du parc locatif et assurer la protection des droits des locataires.

Les comités logement de Montréal n’avaient jamais vu, jusqu’ici, un rénovicteur aussi actif et dont les tentacules s’étendent désormais à la presque totalité des quartiers de la métropole: Saint-Laurent, Montréal-Nord, Plateau Mont-Royal, Villeray, Anjou, Verdun, Rosemont, Sud-Ouest (Pointe Saint-Charles), Hochelaga-Maisonneuve, Ville-Marie et Ahuntsic-Cartierville.

Son modus operandi n’est plus un secret, Henry Zavriyev acquiert des immeubles mal entretenus, logeant généralement des locataires aux revenus modestes, souvent vulnérables. Dans les jours qui suivent l’achat, ses représentants se présentent de manière impromptue et intimidante aux portes des logements annonçant des travaux majeurs imminents durant lesquels les habitations deviendraient inhabitables. Ces derniers offrent des sommes faméliques d’argent pour résilier les baux, trompant délibérément les locataires en omettant de leur mentionner que les travaux majeurs ne sont pas un motif pour résilier un bail, violant ainsi leur droit au maintien dans les lieux. Cela s’est produit au 3056 Rushbrooke dans le quartier de Verdun. Le spéculateur a acquis l’immeuble le 10 juin 2020, a fait signer sous pression des résiliations de bail à tous les locataires et a revendu l’immeuble 3 mois plus tard avec un profit d’un demi-million de dollars.

Malgré la désormais triste célébrité du personnage qui fait régulièrement la une des médias, aucun des deux paliers de gouvernement, provincial et municipal, qui auraient pourtant du pouvoir pour faire cesser ce saccage du parc locatif et ces violations des droits des locataires, ne semblent avoir la volonté politique pour faire cesser ces abus. Au niveau municipal, des luttes récentes menées par des locataires et des comités logement nous ont démontré que les arrondissements appliquent de manière beaucoup trop laxiste les pouvoirs coercitifs qu’ils détiennent en vertu du Règlement sur la salubrité, l’entretien et la sécurité des logements.

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